GE suis proche aidant.e
Les proches en témoignages haut et fort dans le cadre de la journée intercantonale des proches aidants 2020, une édition digitalisée !
En Suisse, des centaines de familles font face à la maladie d’un être aimé. Un jour, chacun peut être amené à devenir un proche aidant.e.
« Ge suis proche aidant.e » est une série de quatre (4) portraits des proches. Le public est invité à se plonger le quotidien des proches aidant.e.s et connaître leur histoire d’amour et d’engagement exceptionnels. Chaque film, vous invite à découvrir un univers différent, à valoriser le rôle des proches aidant.e.s dans notre société et à faire recours aux réseau de soins et aides existantes.
Une série réalisée par l’Association A la Vista, mandatée par Département de la sécurité, de l’emploi et de la santé (DSES) de la République et canton de Genève et avec le soutien de la Fondation Leenaards.
30 octobre 2020.
Découvrez le témoignage de Madeleine, proche aidante de son mari. (3'53'')
Madeleine témoigne « J’ai beaucoup appris aussi avec cette maladie, appris à reconnaître mes limites, appris à avoir de l’aide, à recevoir de l’aide, à l’accepter »
Elle poursuit « Il y plein de ressources, on a plein de possibilités d’être aidé-e, pour se reposer, pour se ressourcer, et puis se dire on n’est pas tout-e seul-e ».
Son témoignage est puissant et plein d’espoir « Ou vous vous battez, ou vous laissez aller, puis c’est fini, et nous on a choisi de se battre. La vie, elle continue et doit continuer ».
Pour Madeleine tout est motivé par l’amour de l’autre.
Un film du Département de la sécurité, de l’emploi et de la santé (DSES) de la République et canton de Genève, réalisé par l’Association A la Vista et avec le soutien de la Fondation Leenaards.
30 octobre 2020.
Título secundario
Découvrez le témoignage de Georges, proche aidant de sa femme. (3'27'')
« Il y a huit ans qu’Alice est dans un fauteuil. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à comprendre ce qu’est un proche aidant. Ça se traduit dans mon quotidien par le fait que je suis entièrement au service de la maison et d’Alice, pour moi, je passe après » raconte-t-il.
Il ajoute « Alice a fait beaucoup pour nous dans le temps, énormément pour nous, pour les enfants, par conséquent, je lui rends avec plaisir ce qu’elle a donné »
Georges affirme « Il faut solliciter de l’aide, c’est-à-dire, il faut surtout parler des problèmes qu’on rencontre, à des gens dans le domaine médical, ou des gens qui ont une bonne écoute, on s’enrichit, on résout le problème, puis se défouler en parlant, autrement vous devenez fou ! ».
Un film du Département de la sécurité, de l’emploi et de la santé (DSES) de la République et canton de Genève, réalisé par l’Association A la Vista et avec le soutien de la Fondation Leenaards.
30 octobre 2020.
Découvrez le témoignage de Sylvanne et Philipp, proches aidants de leur fils. (3'40'')
Sven, leur fils de 18 ans a un syndrome autiste avec une déficience intellectuelle sévère. Sylvanne et Philipp forment une équipe pour s’en occuper. Sylvanne raconte « Juste en se regardant on sait qui va faire quoi, comment, pourquoi. Dans ce genre de situations les couples c’est soit les deux doigts de la main, soit il n’y a plus de couple ».
Philipp affirme « Le foyer de jour c’est super, puis ça nous permet de pouvoir aller au travail justement, sans ça, ça serait impossible » Il ajoute au sujet de la contribution assistance « Il faut la demander, c’est important pour la famille parce que ça peut craquer dans un couple si on n’a pas un peu d’aide ».
Sylvanne se confie « Quand on est mère, on est mère à vie, et tant que j’aurai l’énergie pour le garder à la maison, je le garderai à la maison ».
Un film du Département de la sécurité, de l’emploi et de la santé (DSES) de la République et canton de Genève, réalisé par l’Association A la Vista et avec le soutien de la Fondation Leenaards.
30 octobre 2020.
Découvrez le témoignage de Nadine, proche aidante de sa fille ainée. (3'30'')
Nadine se confie devant nos caméras « Quand j’ai compris qu’Emilie était autiste, ça a été un moment assez catastrophique pour moi. Je me suis sentie assez isolée et beaucoup de choses se sont remises en question. Du jour au lendemain, je me suis rendu compte que finalement on essaie de contrôler les choses, mais finalement on ne contrôle rien ».
Aujourd’hui elle affirme « Petit à petit j’ai appris à être heureuse. Emilie, elle est heureuse, c’est ce qui compte finalement ». Elle complète « Nous nous en sortons bien, nous formons une belle équipe. Je me sens une femme forte ».
Un film du Département de la sécurité, de l’emploi et de la santé (DSES) de la République et canton de Genève, réalisé par l’Association A la Vista et avec le soutien de la Fondation Leenaards.
30 octobre 2020.